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Les secrets de notre mémoire avec Vincent Delourmel

Comment fonctionne notre mémoire ?

Le parcours de Vincent :

D’un bac littéraire, entrepreneur à 19 ans, journaliste, commercial, éducateur avant de développer une carrière de magicien, spécialiste de mentalisme, et plus précisément de mémoire prodigieuse.

Le circuit de la mémoire :

Auteur de 12 livres autour de la mémoire, il a abouti à l’élaboration d’un protocole de trois formes de mémoire :la mémoire sémantique, la mémoire épisodique, la mémoire procédurale qui forment, à elles trois, la mémoire à long terme.

Il est impératif qu’une information, pour être stockée dans la mémoire à long terme, doive respecter un circuit de la mémoire. L’information doit être traitée. Elle va d’abord passer par la partie centrale du cerveau, le système limbique, l’hippocampe, qui aura le rôle de capturer l’information récoltée par les 5 sens, pour ensuite la faire cheminer par un circuit de la mémoire, le circuit de Papez, qui fera transiter l’élément par différentes zones : la partie haute du cerveau, le cortex, la partie analytique et raisonnement, puis par la partie basse, la partie procédurale, le cerveau reptilien, pour revenir ensuite dans le système limbique. Ce sont des mémoires dites épisodiques (le contexte), sémantiques (le sens) et procédurales (les process).

L’art de la mémoire :

Pour retenir une information et l’imprimer dans la mémoire à long terme, il faut d’abord la contextualiser, avoir un éclairage (l’analyser/ le sens), puis l’exprimer (comment la mettre en œuvre ?). Ce sont ces trois étapes, la mémoire sémantique, la mémoire épisodique et procédurale qui forme un tout que l’on appelle la mémoire à long terme. Pour retenir un message ou le faire passer, il faut recourir à ces trois formes de mémoire.

L’école favorise la mémoire sémantique, ce qui a du sens, mais n’explore pas assez la mémoire épisodique, celle qui ramène en mémoire, étape essentielle.

Par ailleurs, chacun est plus sensible, prédisposé à un type de mémoire plutôt qu’à un autre, mais tout est affaire d’entrainement.

Processus de mémorisation à grande échelle :

La mémoire répond à une intention : elle retient ce que l’on veut, quand on veut pour le temps qu’on veut. C’est à chacun de le décider. Pour cela, il faut bien maitriser la mémoire de travail, celle qui gère l’instant présent. Il faut maitriser la vitesse et la masse d’informations et tenant compte d’une limite naturelle, qui est de 4 à 11 informations, en général, en même temps. A chacun de décider de sa limite, ressentie par un phénomène de saturation. Au terme de chaque jalon (4 à 11 informations consécutives), il faut s’arrêter, et se donner un temps, quelques secondes, pour traiter l’information. Le temps et l’effort consacrés à ce travail-là est essentiel dans le processus de mémorisation. Cette étape peut se formaliser par de l’association, de la répétition, la projection du mot dans son esprit, de relancer l’information dans un retour de dialogue. Pour favoriser le process, il faut rendre la technique ludique pour retirer ce phénomène d’effort. En d’autres termes, pour s’accorder le temps de la mémorisation, il faut maitriser le temps, son temps consacré à l’exercice.

Les conseils de Vincent :

Ne pas confondre une information et un savoir.

Une astuce : il sera toujours facile de retenir le prénom d’une personne si cette personne vous souris. Donc : souriez !

Le rôle de la mémoire en 2021 : l’esprit critique, la prise de décisions et la créativité.

Et… souriez !

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