Nous recevons aujourd’hui Clémence, diplômée en chimie-physique, psychothérapie, sophrologie caycédienne, méditation de pleine conscience (Mindfulness basé sur la réduction du stress MBSR) et cohérence cardiaque praticienne, elle est conférencière, enseignante et formatrice en gestion du stress dans la performance et du sommeil. Elle intervient en entreprise et dans les médias sur la SQVT (santé et qualité de vie au travail), auteure de chroniques régulières pour le Huffington Post, et des livres « Bien dormir sans médicaments » (2016) et « Trouver ses forces intérieures. Surmonter le stress et le burn-out ». (2018) publiés aux éditions Odile Jacob.
Clémence affirme que tout ce qui se passe dans le corps humain, se passe également dans le corps d’une entreprise, dans le corps d’une société ou dans le corps d’une cellule familiale. Les mêmes mécanismes se mettent en jeu.
La résilience se définie de la manière suivante : l’aptitude d’un individu, ou d’une cellule, qui a absorbé un choc traumatique, s’ouvre sur un processus de reconstruction, pour ensuite vivre de manière satisfaisante, en s’adaptant avec agilité, malgré le choc traumatisant. La résilience n’est pas de la résistance, on résiste contre quelque chose, quelque chose qui n’est pas accepté, alors que dans la résilience, il y a une notion d’acceptation, les croyances sont tombées.
La résilience demande à la cellule de reconstruire quelque chose, de repartir avec une nouvelle énergie. Pour entrer en résilience, il faut impérativement faire un deuil, pour ensuite s’ouvrir sur une renaissance. La résilience n’est pas mentale, elle passe par le corps ! C’est par le corps que tout va devenir possible.
Les trois principes applicables dans une crise existentielle :
- Faire face au déni, ou principe de réalité objective : accepter de ne plus avoir le choix et pratiquer le principe d’auto-défense intellectuel, c’est-à-dire de ne pas abandonner. De plus, il faudra se protéger de l’abandon et du déni extérieur, à savoir les relations toxiques, et oser faire, malgré les détracteurs.
- Renforcer sa structure corporelle, ou le principe de schéma corporel : être conscient de ce que l’on ressent et avoir l’image de ce que l’on est quand on le ressent. C’est une association corps/esprit. Attention à la sédentarité avec le télétravail ! Le corps est programmé pour être en mouvement, tous les jours !
- Favoriser l’expérience ou le principe d’action positive : agir en se donnant le droit à l’erreur et apprendre à vivre avec des probabilités, modéliser, avant d’entrer dans l’action.
« Quelle que soit la tempête de la vie, je reste en bonne santé physique, émotionnelle et mentale »
