Trump se lance dans la fusion nucléaire !
Derrière l’IA, la bataille décisive est énergétique.
La maison mère du réseau Truth Social, fondé par Donald Trump, également active dans les services financiers, le streaming et les cryptomonnaies, va s’allier avec la société américaine TAE, qui développe une technologie de fusion nucléaire, dans un contexte d’explosion des besoins en énergie.
Les deux sociétés vont former « l’une des premières entreprises de fusion nucléaire cotées en bourse ».
Elles indiquent aussi prévoir de construire en 2026 « la première centrale de fusion à l’échelle industrielle au monde », d’une capacité de 50 mégawatts électriques. Un objectif extrêmement ambitieux.
👉 La plupart des experts estiment que la fusion ne puisse être exploitée sur le plan commercial avant le milieu de ce siècle !
À ce stade, la fusion demeure expérimentale et non mature industriellement. Son intérêt stratégique est toutefois majeur : une technologie bas carbone, au potentiel énergétique considérable, générant peu de déchets comparée à la fission actuellement utilisée.
Plusieurs dizaines d’entreprises se sont lancées dans cette technologie à travers le monde.
En France, le projet ITER (en latin le « chemin »), installé dans les Bouches-du-Rhône et réunissant 33 pays, incarne cette ambition : démontrer que l’énergie du Soleil et des étoiles, la fusion, peut devenir une source d’électricité à grande échelle, décarbonée et pilotable.
Alors que les besoins en énergie explosent avec le développement de l’intelligence artificielle, « Les centrales de fusion devraient fournir une électricité économique, abondante et fiable qui aiderait l’Amérique à remporter la révolution de l’IA et à maintenir sa domination économique mondiale », affirme les promoteurs de la nouvelle société, détenue à 50/50, valorisée à 6 milliards de dollars.
De ce que révèle vraiment l’entrée de Trump Media dans la fusion nucléaire, 7 leçons à tirer de cette annonce :
- L’énergie est le cœur de l’économie, et plus particulièrement pour les points de bascule historiques en cours : l’IA et les datas centers, demain le quantique et le Metavers,
- La création de richesse d’un pays (PIB) est corrélée plus de 94 % avec l’énergie produite et disponible sur ce même territoire,
- La puissance de la mentalité américaine et son « pourquoi pas » : tenter et faire plutôt que douter et critiquer,
- La masse des investissements est déterminante pour développer des nouvelles technologies et les imposer au monde entier,
- Trump symbole du capitalisme américain : cryptomonnaies, réseau social, streaming, fintech, fusion nucléaire… le business comme moteur stratégique,
- L’un atouts majeurs de l’Amérique reste leur capacité à faire du business et occuper la position de leader dans un maximum de secteurs,
- En miroir, l’Europe apparaît fragmentée : désaccords politiques, déficits de vision, lacunes stratégiques, absence d’unité, érosion des savoir-faire, sous-investissements, absence de détermination, leadership en berne… et ce malgré la plus grande zone marchande du monde, forte de ses 447 millions d’habitants !
L’Europe peut-elle encore se permettre de regarder cette course depuis le banc de touche ?
Sommes-nous face à un nouveau « rendez-vous avec l’énergie » comparable à l’après-guerre ou au choc pétrolier ?
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