La France pourrait être sous la tutelle du FMI, selon son économiste en chef.
« La question pourrait se poser mais, j’ai envie de dire, ni demain ni après-demain. Si vraiment rien n’était fait, (…) s’il n’y avait aucune volonté d’infléchir la trajectoire de la dette, évidemment qu’à un moment donné, la question se poserait », a affirmé Pierre-Olivier Gourinchas, l’économiste en chef du FMI.
Le Fonds monétaire international (FMI) estime que la question d’une tutelle financière de la France « pourrait se poser », mais « ni demain, ni après-demain », au moment où le gouvernement qui doit réaliser des économies importantes.
« Le chiffre annoncé par le gouvernement, (…) à peu près 40 milliards d’économies pour le budget 2026, nous semble tout à fait raisonnable. C’est ce qu’il faut faire », a-t-il aussi dit.
La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a mis en garde récemment sur le risque d’une « tutelle » de la France : « il y a un risque de tutelle des institutions internationales, des institutions européennes, de nos créanciers », a-t-elle averti. « Si nous ne faisons pas ces choix maintenant, ce seront nos créanciers ou le FMI qui nous les imposeront », a-t-elle aussi prévenu.
Une intervention du FMI va venir impacter les droits sociaux d’un pays, les salaires, et imposer de multiples réformes draconiennes. La Grèce est un exemple encore prégnant.