La dette publique des États-Unis a franchi la barre des 23.000 milliards de dollars, battant un nouveau record, a annoncé le Trésor américain sur son site jeudi 31 octobre.
Au cours de la seule année financière 2018, le déficit budgétaire américain a augmenté de 17 %, pour atteindre un total de 779 milliards de dollars. Selon les estimations, d’ici 2020, ce déficit budgétaire dépassera les 1.000 milliards de dollars et continuera de progresser à un rythme accéléré en raison de dépenses gouvernementales incontrôlées.
L’élimination de la dette publique était l’une des promesses électorales de Donald Trump. Or, depuis son investiture, la dette publique a ainsi augmenté d’environ 3.000 milliards de dollars. Ce rythme accéléré sous la présidence du Républicain est pour beaucoup dû à la réforme fiscale menée l’année dernière et qui a coûté au budget près de 1.500 milliards de dollars. Autre facteur aggravant : la hausse des dépenses du budget de la Défense.
La direction budgétaire du Congrès prédit que le déficit atteindra cette année 897 milliards de dollars, soit une augmentation de 15 % par rapport à 2018.
En comparaison, la dette de la France, qui s’approche du montant de son PIB, s’élevait à un peu plus de 2.300 milliards d’euros fin septembre (soit 2.600 milliards de dollars environ).